mercredi 28 mai 2014

ACCOUCHER AUJOURD’HUI EN FRANCE : LE RASAGE DU PUBIS

         Une des pratiques courantes de nos chères maternités françaises reste le rasage quasi-systématique du pubis. On entend ici le rasage (et non l’épilation) au rasoir de tout ou partie des poils du maillot sur les femmes enceintes se présentant pour accoucher dans un service de maternité lambda à l’hôpital ou en clinique.
         C’est d’ailleurs une des questions qu’on pose à son gynécologue (si on ose) ou sur les forums dédiés. Ainsi, cette primipare qui s’excuse par avance d’aborder ce « sujet dérisoire, désolée » (doctissimo) et qui se lance à poser LA question : est-ce vrai qu’on nous rase la teuch quand on accouche ?
         Au vu des quelques forums parcourus, je ne vais pas mentir, cette pratique n’est pas systématique, de nombreuses femmes disent qu’on ne les a pas touchées. Mais visiblement, ça reste quand même très courant, et surtout, (surtout !) on ne sait pas vraiment à l’avance, on n’est pas prévenue, ça reste assez flou, opaque. « Peut-être », « en cas d’épisiotomie seulement » (= probabilité élevée ! cf. les statistiques des maternités françaises), « seulement autour du périnée », « pas tout », etc… voilà les réponses vagues qu’on peut faire aux femmes quand elles osent s’enquérir du sort réservé à leur chère toison.
         Alors, dans le doute, beaucoup préfèrent prendre les devants et se rendre chez l’esthéticienne pour un maillot intégral quelques jours avant leur DPA (date prévue d’accouchement). C’est sûr que certains témoignages sur Internet ne donnent vraiment pas envie et font pencher la balance en faveur d’une intervention préméditée chez une professionnelle :
- A la maternité, « ils ne prennent pas toujours la peine d’humidifier la zone avant donc bonjour les micro-coupures ! » Aïe ! (doctissimo)

- « J’imagine qu’ils vont prendre un bon vieux Bic orange bien irritant et pas le dernier Gilette Vénus Vibrance Triple Lame avec sa p’tite bande aloé vera, n’est-ce pas ? » (doctissimo)

         On constate qu’une grande désinformation règne sur le sujet. En effet, de nombreuses femmes prétendent vigoureusement que c’est au nom de l’Hygiène que cette pratique persiste et qu’elles préfèrent largement cela plutôt que de présenter des poils-caca-beurk :
- « On est rasées et heureusement ! C’est beaucoup plus hygiénique pour les soins après, les pertes etc… » (magicmaman.com)

- « Si pas de poils, ben les éventuelles cochonneries qui s'écoulent (pertes blanches, pertes de sang,... et je parle même pas de tout ce qui sort à l'accouchement) ne restent pas "accrochées" aux poils. » (aufeminin.com) (on note au passage le terme « cochonneries » pour décrire les sécrétions féminines et ce qui sort de l’utérus (y compris le bébé ? et son vernix protecteur ? et le placenta qui l’a alimenté pendant 9 mois ? …).

         On sent ici à quel point la réalité du corps féminin, avec ses sécrétions, sa pilosité, son animalité, est niée, cachée, condamnée au point que certaines femmes ne la supportent pas ! La mode du « tout épilé », largement véhiculée par la pornographie qui a besoin de bien visualiser l’organe sexuel féminin, donne effectivement l’impression que c’est propre d’être lisse et imberbe, alors que les poils sont vus comme sales. Or, en réalité, le risque d’infections est multiplié sans la présence des poils. Les poils en général et les poils pubiens en particulier ont bien un but prévu par la nature : protéger un orifice ou un organe des bactéries indésirables qui pourraient venir s’y loger et pénétrer dans l’organisme.
         Par ailleurs, on ne parle pas assez de l’inconfort ressenti lors de la repousse de poils coupés avec une lame de rasoir. Les poils repoussent rapidement et drus, parfois en s’incarnant (poils sous peau), ce qui peut devenir particulièrement douloureux sur une suture en cours de cicatrisation… Mais qu’est-ce qu’une légère démangeaison quand on a le bonheur de serrer son bébé contre soi ? Hein ?

         Les femmes pâtissent vraiment du manque d’informations généralisé sur ce sujet (et sur tout ce qui touche à l’accouchement physiologique). On trouve par exemple des raisons invoquées qui en deviennent cocasses, comme celle-ci :
« Eh oui, ils te rasent sinon comment faire la différence entre la tête de bébé et les poils qui sont déjà là ? »
Heureusement, certaines mères semblent quand même plus au courant et trouvent une répartie rigolote :
« Et si le bébé est chauve, on colore le périnée pour bien faire la différence avec la tête alors ? Lol ! » (doctissimo)

         Mais en règle générale, (et c’est peut-être le pire), LE conseil qui ressort sur les forums, c’est :
- C’est « un peu gênant, il est vrai, mais on n’est plus à ça près ! » (infobébés.com)
- « Je peux te rassurer que lors de ton accouchement, tu ne te rends pas vraiment compte de cela. » (infobébés.com).
- « En tous cas, je veux dire de ne pas t’inquiéter pour ça », rassure-t-on sur le forum infobébés.com
- « J’y ai eu le droit mais bon, franchement, j’ai pensé à autre chose à ce moment-là, et vu la posture j’étais plus à ça près ! » (infobébés.com)
        
         Donc, en gros, on est déjà suffisamment humiliée, on n’en est plus à rougir d’un coup de rasoir administré par un(e) inconnu(e) sur une partie intime.
         En fait, minimiser ainsi la chose, la considérer comme une préoccupation pour ainsi dire puérile et indigne d’une femme sur le point d’enfanter, c’est refuser de reconnaître que c’est bien une pratique (de plus) qui va s’immiscer dans la sphère intime de la parturiente, parfois sans même qu’on daigne la prévenir et d’une manière qui peut la traumatiser à différents degrés. Dans tous les cas, cela s’inscrit dans les pratiques qui sont trop souvent imposées aux femmes et si jamais on ose relever le caractère humiliant de l’acte (sans parler de son inutilité !), on se voit reprocher qu’on n’arrive pas à élever notre esprit pour ce moment d’amour céleste qui va constituer un paroxysme de notre existence (ou qu’on n’est pas docteur ayant fait 12 ans d’études et qu’on ferait bien d’arrêter de se renseigner, faites-nous confiance, ma p’tite dame).
         On en arrive à ce genre de témoignages, où les torts du personnel hospitalier sont complètement réduits, voire niés :
- « On m’a rasée au niveau du périnée juste avant d’accoucher avec un rasoir Bic … mais on m’a laissé le reste des poils. J’ai pas du tout eu mal, la sage-femme était douce mais il se trouve que j’ai un grain de beauté à cet endroit et il a été un peu égratigné et ça m’a un peu brûlée par la suite mais, sinon ça va, on nous enlève juste quelques centimètres carrés de poils. » (magicmaman.com) (c’est moi qui souligne les tournures de phrases destinées à minimiser l’importance de ce qu’elle a subi)

         Très officiellement pourtant, pour l’OMS, le rasage du pubis entre dans la catégorie « pratiques à l’évidence nocives ou inefficaces et qu’il convient d’éliminer » pour un accouchement dit « normal » :
- « Lavement et rasage du pubis sont considérés depuis longtemps comme superflus et ne devraient plus être effectués qu’à la demande de la femme. » Source : Les soins liés à un accouchement normal – Guide pratique, publié par l’OMS en 1997 et téléchargeable à cette adresse : http://www.who.int/reproductivehealth/publications/maternal_perinatal_health/MSM_96_24_/fr/

- « Le rasage du pubis (Johnston et Sidall 1922, Kantor et al. 1965) est censé réduire les infections et faciliter la suture mais cela n'est pas prouvé. Les femmes sont gênées lorsque les poils repoussent et le risque d'infection n'est pas réduit. Le rasage systématique pourrait même accroître le risque d'infection par le VIH et le virus de l'hépatite, pour le dispensateur de soins et pour la femme. » Source : Département de Santé et Recherche génésiques, OMS, et sur Internet : http://www.doulanaissance.ca/documentations/aspects_acc.html

         Alors, comment se fait-il que cette pratique soit toujours d’actualité dans nos contrées ? Les gynécologues-obstétriciens et sages-femmes français ne lisent-ils pas les actualités scientifiques de leur domaine ? Pourquoi de telles absurdités perdurent-elles au vu et au su de tous alors même qu’elles sont décriées par les experts du monde entier ? Les parturientes sont-elles trop honteuses parce qu’il s’agit de leurs organes génitaux ? Ou plutôt parce qu’elles sont déjà dans une posture de soumission extrême face au personnel hospitalier et qu’il est communément admis que ses membres n’ont pas à justifier de leurs protocoles, aussi stupides, bornés et néfastes soient-ils ? Est-il normal que les femmes aient besoin d’aller quémander cette information capitale pour leur corps sur des forums de vulgarisation scientifique réputés peu fiables ? Qu’est-ce que cela sous-entend sur la soi-disant « relation de confiance » qu’elles sont censées entretenir avec le médecin qui suit leur grossesse ? A quand une prise de conscience du grand public sur les méfaits physiques et psychologiques (à court et long terme) des pratiques routinières autour de l’accouchement ?





J.P.L.F.

« L’OMS distingue quatre catégories de pratiques entourant l’accouchement :
CATEGORIE A : Pratiques dont l'utilité peut être démontrée et qu'il convient d'encourager
CATEGORIE B : Pratiques qui sont à l'évidence nocives ou inefficaces et qu'il convient d'éliminer
CATEGORIE C : Pratiques sur lesquelles on ne dispose pas de preuves suffisantes pour les recommander fermement et qu'il convient d'utiliser avec précaution tandis que les recherches se poursuivent
CATEGORIE D : Pratiques fréquemment utilisées à tort »

Un petit jeu Juste Pour Le Fun :
Vous avez déjà accouché plus ou moins récemment et vous avez eu un accouchement dit « normal » (pas de césarienne, pas de jumeaux, etc…) ? 
Amusez-vous donc à cocher le nombre de pratiques catégorisées par l’OMS comme « fréquemment utilisées à tort » par les personnels des hôpitaux, cliniques et autres maternités et que vous avez quand même dû subir à cause du sacro-saint protocole de sécurité !

CATEGORIE D : Pratiques fréquemment utilisées à tort
£ Interdiction d'absorber aliments et liquides pendant le travail
£ Traitement de la douleur par des agents systémiques (c’est-à-dire par des médicaments qui pénètrent la totalité de l’organisme et pas seulement un organe).
£ Traitement de la douleur par l'analgésie épidurale (= la péridurale).
£ Monitorage électronique du fœtus
£ Port de masques et de gants stériles par la personne aidant à l'accouchement
£ Touchers vaginaux répétés ou fréquents, spécialement par plusieurs dispensateurs de soins
£ Accélération par l'ocytocine (= injection d’ocytocine de synthèse soi-disant pour accélérer le travail).
£ Transfert systématique de la femme en travail dans une autre pièce au début du deuxième stade (c’est-à-dire en salle de naissance à partir du moment où il y a dilatation complète)
£ Sondage de la vessie
£ Encouragement à pousser dès le diagnostic de dilatation complète ou presque complète du col, avant que la femme éprouve elle-même le besoin de pousser
£ Observance stricte d'une durée stipulée pour le deuxième stade du travail, une heure par exemple, si l'état de la mère et du fœtus est bon et si le travail progresse (= on chronomètre le temps de poussée de la mère et à la fin de ce temps, même s’il y a une progression, on passe à quelque chose de plus agressif)
£ Extraction instrumentale (= ventouse, forceps …)
£ Utilisation courante ou systématique de l'épisiotomie (incision sur le côté de la vulve avec des ciseaux)
£ Exploration manuelle de l'utérus après l'accouchement

Comptabilisez vos « points » ! Mon petit score personnel : 9 sur 14. Bravo et merci à la clinique Jeanne d’Arc de Paris 13 ! 

jeudi 1 mai 2014

Le livret de paternité

Je suis enceinte de 5 mois. Ce matin, mon conjoint a trouvé dans la boîte aux lettres un fascicule, petit bijou de conseils pour les pères : le « livret de paternité » édité en 2004 par le ministère délégué à la famille et envoyé par notre chère Caf. La couverture arbore fièrement une bannière « Liberté, égalité, fraternité – République française » assortie d’une belle Marianne. Autant dire que c’est bien officiel, c’est du lourd, ça rigole pas. 


En plus, ce livret bénéficie apparemment d’un plébiscite quasi-total par les pères :
« Si 56 % des pères interrogés se sont déclarés surpris de recevoir ce livret, 96 % le conserveront. La totalité des futurs pères d’un premier enfant le conserveront, contre 94 % des pères qui ont déjà au moins un enfant.
Trois pères sur quatre ont lu le livret. 35 % l’ont lu complètement, 45 % partiellement. Seuls 4 % déclarent qu’ils ne le liront pas. Notons, sans surprise, que la proportion de lecteurs est supérieure chez les plus jeunes pères. » Source

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« Ce livret est pour vous les pères. […] Ce livre de paternité souligne votre place et votre rôle. »
Les auteurs (les gars du ministère) prônent le père présent, proche de ses enfants dès la naissance, n’ayant pas peur de perdre son autorité au profit de l’affection. Bref, le père nouveau. Approche nouvelle, novatrice, pleine de bonne volonté. C’est court (12 petites pages), simple et clair. Trois parties : droits et devoirs des parents, aides aux familles et droits et devoirs de l’enfant.
On déniche bien une petite citation de Marcel Rufo, mais en mode « soft ». Et puis, pour contrebalancer, il y a aussi un petit mot de Martin Winckler, c’est très hétéroclite.

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En fait, c’est plein de contradictions. D’un côté, des infos intéressantes pour les futurs pères avec un point de vue moderne, et d’un autre côté, des trucs on-ne-sait-pas-d’où-ça-sort ? comme cette phrase :

« L’enfant reconnaît son père vers l’âge de deux mois. »

Histoire de susciter l’intérêt des pères avant la naissance et les premiers mois, bravo ! Ils connaissent l’haptonomie, au ministère ? Certes, les bébés de 2 mois commencent à sourire en voyant un visage humain dans l’objectif de se sociabiliser. Mais un nouveau-né se sentira apaisé par la présence de son papa, au contact de sa peau : il le reconnaît clairement par sa voix, son odeur. Comment peut-on penser encourager les futurs pères à être plus impliqués avec ce genre de phrases ?

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Et puis il y a cette conclusion de Christiane Olivier, psychanalyste :
« La première année est tendre, la deuxième est tendre et sévère, la troisième est tendre, sévère et sociale, ce sont les règles à ne jamais oublier. Si vous êtes sévère la première année : erreur, votre enfant ressent qu’il n’est pas compris, qu’il est seul. Si vous n’êtes pas sévère dans la deuxième année : erreur, votre enfant devient de plus en plus envahissant dans votre vie, il prend trop d’importance et vous avez l’impression qu’il ne vous aime pas. C’est qu’il a compris que vous ne le grondiez pas, par peur d’être mal-aimant(e) vous-même. Si vous ne le quittez la troisième année au bénéfice des autres enfants de la maternelle, il ne se confrontera pas au désir des autres enfants et ne tiendra pas compte de leur existence ni de leur désir, alors qu’il était là pour apprendre qu’il pouvait avoir des amis et partager des choses avec eux. »

Mme Olivier, spécialiste de la relation mère-fille, auteure de "Enfants rois, plus jamais ça!", nous livre ici une vision assez classique du rôle de père : représenter l’autorité. Et sans traîner, sans trop s’attarder dans l’affection. 
Que l’enfant devienne plus « envahissant » dans notre vie entre 1 et 2 ans, je vois pas comment l’éviter… il marche, il découvre le monde mais en même temps, il est loin d’être autonome, il a encore énormément besoin de ses figures d’attachement primaire pour se sécuriser. Comment l’enfant peut-il prendre « trop » d’importance, alors qu’il est censé être toute notre vie ??
Et donc si vous sombrez dans le laxisme dès la deuxième année de votre enfant (car c’est bien la menace du laxisme qui plane en filigrane quand on nous parle d’absence de sévérité et de gronderie), vous aurez alors cette impression « qu’il ne vous aime pas » ???!! Cette auteure, ainsi que tous les relecteurs au ministère, n’ont-ils donc pas entendu parler d’accompagnement bienveillant de l’enfant, de théorie de l'attachement? Il faut croire que non. Ou plutôt, il faut croire que ça leur parle pas, ils préfèrent toujours ce bon vieux Freud.
Et le meilleur pour la fin : quid de la troisième année ? S’il n’est pas envoyé dans une bonne école bien-pensante de la République où il sera formé en tant que citoyen français (les premières notes de la Marseillaise résonnent en fond), vous en ferez un paria asocial, un rémi-sans-ami, un adolescent mal dans sa peau probablement enclin à la délinquance, l’addiction, voire au terrorisme.
Donc là, c’est comme si la maternelle était obligatoire pour le bon développement psychologique de chaque enfant. On oublie que l’être humain est sociable par nature, que les enfants qui ne vont pas à l’école sortent quand même de temps en temps de chez eux, que la mise en collectivité précoce est loin d’être la panacée pour les petits et qu’il n’y a aucun risque, mais plutôt que des bénéfices, à garder son enfant avec soi.

***

A mon avis, ces « règles », vous pouvez les oublier bien vite. Vous, oui vous les pères, soyez tendres, affectueux, délicats, bienveillants, à l’écoute, proches, présents. Sans limites, sans restrictions.


vendredi 14 mars 2014

Faire germer des graines (1)

Nous revoilà après un long silence... pour un post sur la germination des graines. En ces temps printaniers, j'ai en effet eu envie de proposer cette activité à Bout de Zan. Nous avons choisi des haricots rouges, des pépins de pomme, des lentilles vertes et des graines de glycine. Les étapes en images:
1. Le trempage 24h

2. Le séchage sur gant (avec pause mousse au chocolat)

3. L'installation des graines sur un lit de coton imbibé d'eau

4. On referme le coton pour qu'elles soient bien au chaud

5. Optionnel: la pause tambour

6. Le piquage de l'alu pour qu'elles puissent respirer (de loin
l'étape la plus intéressante du point de vue de BdZ)

7. Le stockage dans le placard à l'abri de la lumière

Bon, et puis ce post tombe à merveille pour vous annoncer qu'une autre graine est en train de germer, bien au chaud dans mon ventre, elle ;)

samedi 30 novembre 2013

Idées de cadeaux de Noël DIY fait-maison récup' (2) LES CADEAUX CULINAIRES

Deuxième volet de cette série sur les cadeaux de Noël fait-maison, ce billet recense les quelques expérimentations culinaires tentées cette année. Les cadeaux culinaires ne sont pas des cadeaux vraiment personnalisés, on peut les offrir à un vague cousin ou une belle-soeur distante. En même temps, on passe quand même pas mal de temps dans sa cuisine! En plus, mieux vaut tester toutes les recettes avant, histoire de régler le temps de cuisson avec son four à soi, de rectifier le tir si besoin, voire même de comparer deux recettes.
Perso, j'ai testé ou je vais tester toutes les recettes. Je n'ai choisi que du sucré. Tous les produits finis se conservent au moins une semaine, souvent (largement) plus (ce n'est donc pas des trucs style truffes au chocolat: "bon, bah allez, servez-vous, on partage" et la personne ne ramène rien chez elle au final).

Avantage des cadeaux culinaires:
- on est sûr de faire plaisir, tout le monde est gourmand. Votre famille et/ou vos amis prendront même plaisir à commenter vos talents de cuisinier-nière et à imaginer le temps passé en cuisine.

Inconvénient des cadeaux culinaires:
- il faut les préparer à la dernière minute, ou au moins dans la semaine qui précède. Souvent, on se retrouve deux jours entiers enfermé dans la cuisine et on en sort traumatisé. Ça se complique si, comme moi, vous passez vos fêtes loin de chez vous (prévoir le transport des mets) et que vous partez plusieurs jours avant le réveillon (toujours ce problème de fraîcheur).

LE BOCAL SOS COOKIES
Le concept fait fureur dans le milieu du DIY. Il s'agit d'enfermer dans un bocal en verre tous les ingrédients secs nécessaires à la préparation de cookies, en formant des couches successives à la manière de ces bocaux remplis de sable coloré (on n'hésite pas à bien tasser chaque ingrédient).
On se retrouve avec un visuel intéressant entre couche de farine, de sucre roux, de noix, de pépites de chocolat, etc... Sur le dessus du bocal, on rajoute un petit mot du type: "SOS cookies: Préchauffez le four à 180°C. Ajoutez un oeuf et 125g de beurre mou. Mélangez et formez de petites boules sur une plaque de cuisson. Enfournez 10 à 15 minutes."

SOURCES:
http://www.bakerella.com/mix-things-up/
http://www.papillesetpupilles.fr/2009/10/cookies-pour-cadeau-gourmand-ou-sos.html/
http://www.chefnini.com/kit-cookies-a-offrir/
http://www.khalaetcompagnie.com/article-kit-cookies-a-offrir-pour-les-fetes-40143695.html

INGREDIENTS: 
Mis à part les ingrédients pour les cookies, il faut:
- des bocaux en verre (trouvés sur leboncoin) ou récupérer des pots de confiture, sauce tomate, miel...
- du tissu et de la ficelle pour recouvrir le couvercle
- de quoi faire une petite carte mignonnette

COÛT TOTAL: variable selon la qualité, la variété et la quantité des ingrédients sélectionnés mais environ 2 ou 3 euros pour un bocal

LE PAQUET DE BISCUITS
Empaquetés dans un morceau de tissu, un petit échantillon d'une douzaine de sablés / cookies / palets bretons et autres mini-muffins. Le magazine Peps propose d'ailleurs dans son numéro actuel le "cookie swap" qui consiste à faire une grosse fournée de petits gâteaux (tous les mêmes), se retrouver avec des ami-e-s qui auront fait pareil et échanger. Au final, on se retrouve avec un bel assortiment pour rompre avec la monotonie!
INGRÉDIENTS:
ça dépend des recettes, mais beaucoup de sucre et de chocolat et ça devrait aller. Ici la tuerie du moment, c'est ça: des cookies aux pépites de chocolat:

Ingrédients pour une grosse fournée (20 à 30 cookies): 
- 150 g de beurre pommade (= mou)
- 2 œufs entiers bio (code 0 sur l’œuf)
- 170 g de sucre roux non raffiné
- 300 g de farine (ou 200 g de farine et 100 g de Maïzena) 
- 200 g de chocolat à cuire
- 2 cuillères à café de levure chimique
- 2 cuillères à café de sel

Optionnel: 
- 1 sachet de sucre vanillé
- 2 cuillères à soupe de poudre de noisettes

1°) Dans un saladier, mélanger le beurre mou, le sucre, les œufs (et éventuellement le sucre vanillé et la poudre de noisettes). 
2°) Ajouter petit à petit le mélange farine + sel + levure chimique. 
3°) Couper le chocolat à cuire en petits morceaux et ajouter à la préparation. 
4°) Préchauffer le four à 200-220°C. 
5°) Beurrer un moule à tarte assez grand ou dans l'idéal une plaque de cuisson (ou utiliser une feuille de papier sulfurisé). 
6°) Modeler des petits palets et les déposer espacés (ils vont gonfler et grandir à la cuisson). 
7°) Enfourner 10-15 minutes pas plus. 
Attention! Les cookies sont mous (voire dégoulinants) à la sortie du four, c'est normal, il faut les laisser refroidir et durcir sur une grande assiette ou un torchon. 

COÛT TOTAL: variable selon la quantité mais raisonnable comparé au prix des mini-boîtes de biscuits Michel&Augustin par exemple... De mon côté, j'ai quand même investi dans deux tampons à biscuits "Artisanal" et "Fait-Maison" pour 10 euros sur leboncoin.fr (j'avoue, c'est un petit luxe mais ça en jette!)

LA PÂTE A TARTINER
Parce que le vrai Nutella, c'est caca-beurk mais quand même vachement addictif. Tentons la pâte à tartiner fait maison! Bon, alors autant vous le dire tout de suite, ma première tentative n'était pas géniale! Ou plutôt, c'était mitigé: le goût est super (et n'est-ce-pas là le plus important?) mais la consistance n'avait rien à voir avec du Nut'. C'était pas aussi lisse. Parait que j'ai pas laissé tourner le mixeur assez longtemps... En tous cas, je réessaie et je fais des petits pots pour la famille, surtout mon petit frère, accro au Nut' depuis l'adolescence. Pour lui, j'accompagnerai ce cadeau de ce lien vers une vidéo montrant la part d'huile dans un pot de Nutella (à vous dégoûter à vie!):
http://www.youtube.com/watch?v=0iO1HybHX0U

SOURCES
http://experiencesgourmandess.blogspot.fr/2012/12/pate-tartiner-nutella-maison.html
http://www.confessionsdunegourmande.com/article-pate-a-tartiner-maison-au-chocolat-et-aux-noisettes-114054592.html
http://www.cestmafournee.com/2013/04/avant-il-y-avait-le-nutellamais-ca.html
http://miammamanjaifaim.blogspot.fr/2013/04/pate-tartiner-maison-facon-nutella.html

COÛT TOTAL: 5 euros?

LE "LEMON CURD"
C'est une crème citronnée à tartiner sur des crêpes, du pain, à utiliser en fond de tarte.
INGRÉDIENTS
Pour deux pots type "pots à confiture"
4 citrons
120 g de sucre
1 cuillère à soupe de Maïzena
2 œufs

Fouetter le jus des citrons avec le sucre et la Maïzena dans une casserole jusqu'à ce que ce soit bien lisse.
Mettre à chauffer à feu doux.
Battre les œufs à part puis les ajouter dans la casserole.
Fouetter environ 10 minutes sur feu doux.
Mettre aussitôt dans des pots bien propres.
Les mettre à l'envers jusqu'à complet refroidissement, puis conserver au réfrigérateur plusieurs semaines.

COÛT TOTAL: franchement, 3 ou 4 euros? 







jeudi 21 novembre 2013

Le sexisme ordinaire dès la petite enfance


Aujourd’hui, pour ma deuxième contribution aux Vendredis Intellos, j’ai choisi de vous parler de l’essai Du côté des petites filles, l’influence des conditionnements sociaux sur la formation du rôle féminin dans la petite enfance d’Elena Gianini Belotti, enseignante Montessori et auteure féministe.
            Le livre a été publié en 1974, en plein militantisme féministe post-soixante-huitard alors ça attaque sévère la notion d’instinct maternel, la femme qui se réalise uniquement à travers sa maternité, tout ça c’est beurk pour Elena! Autant dire qu’on est loin du maternage mais ce n’est pas le propos. Belotti fournit ici un travail détaillé sur les différences de traitement fille/garçon, qui commencent dès le choix de la couleur des layettes (roses ou bleues ?).
            Alors, oui, il y a des aspects vieillots qui n’ont (heureusement) plus cours mais qui ont l’avantage de montrer les évolutions positives de notre société depuis les années 1970 (positivons !). Par exemple, le reproche fait aux femmes qui n’ont que des filles de ne pas savoir engendrer de mâles ou encore la formation des maîtresses d’école (il n’y avait même pas de maîtres à l’époque !) qui a beaucoup changé.
            Mais, hélas ! Mille fois hélas ! Il y a aussi beaucoup d’autres aspects qui sont toujours d’actualité. A vrai dire, l’écrasante majorité ! Et alors, là, ya du boulot ! N’entend-on pas régulièrement des clichés tels que « Il adore courir partout : un vrai p’tit gars ! » ou «  Elle se regarde dans le miroir : c’est bien une fille, tiens ! »
            Certes, on n’est plus vraiment choqués de voir un petit garçon jouer à la poupée, mais ne le poussera-t-on pas plutôt vers des jeux d’action, de construction, bref « de garçons » ? A l’image de cette assistante maternelle rencontrée à la ludothèque et dont le garçon, très concentré, manipule l’aspirateur depuis 10 minutes : « Marius, tu joues encore avec ça toi ! Viens plutôt dans le tunnel ! Allez ! »
            Belotti montre que c’est à travers ce genre de discours, en usant et abusant de ces petites phrases insidieuses, de manière automatique, inconsciente, qu’on conditionne lentement mais sûrement les enfants à assumer leur rôle sexuel dans la société. Ce livre montre l’importance du discours, à quel point les mots que nous utilisons peuvent résonner longtemps et influer notre comportement. Notre conditionnement sexuel a commencé dès notre naissance et s’est bâti à coup de petites phrases anodines.
            Elle liste les dictons, croyances, adages, stéréotypes qu’on entendait fréquemment et qui tous véhiculaient la supériorité des garçons: « si la femme enceinte est de bonne humeur, ce sera un garçon, si elle est de mauvaise humeur, pleure facilement, ce sera une fille » ou encore « les petites filles pleurent plus que les garçons à la naissance ».
            Elle rapporte aussi qu’il y avait statistiquement plus d’enfants mâles allaités, qu’on leur accordait plus de temps au sein et que les petites filles étaient de toutes façons sevrées plus tôt. Elle cite l’étude d’Irène Lézine, Le développement psychologique de l’enfant (1965) : 34% des mères étudiées « refusaient de nourrir au sein les filles parce qu’elles considéraient cette pratique comme un travail forcé ou parce qu’elles en étaient empêchées pour des raisons de travail mises au premier plan ». Toutes les mères d’enfants mâles, sauf une, avaient au contraire voulu leur donner le sein. »
            Elle se base sur ses nombreuses séances d’observation d’enfants en crèche pour analyser leurs jeux et les différences de réactions des adultes face aux garçons et aux filles. Par exemple, elle a pu observer qu’on cherchait à tout prix à réprimer l’agressivité, l’hyperactivité chez les petites filles. On attend d’elles qu’elles soient calmes, posées, stables. En général, c’est vers 2 ans que les filles abdiquent, cèdent et deviennent passives : elles cessent de répliquer aux coups, pleurnichent, etc... En s’identifiant aux femmes de leur entourage direct, elles ont intériorisé une attitude de victime.
            Et que dire de la littérature enfantine où les préjugés sexuels pullulent ? Les protagonistes majoritairement masculins, les mamans à la cuisine, les papas au travail, les petits garçons construisant des cabanes et les petites filles jouant à la dînette… Encore une fois, si les éditeurs et auteurs ont fait des efforts, il m’est arrivé plus d’une fois de refermer un livre horrifiée! Belotti nous réserve donc quelques analyses de livres aux petits oignons qui vous dégoûteront à tout jamais des contes traditionnels : « Le Petit Chaperon Rouge est l’histoire d’une fillette à la limite de la débilité mentale … Blanche-Neige est une autre petite oie blanche … Cendrillon est le prototype des vertus domestiques, de l’humilité, de la patience, de la servilité, du « sous-développement de la conscience » etc… ».
            A l’heure où l'on publie encore des horreurs comme le Dico des filles 2014 et à cette époque particulière de l’année où nos boîtes aux lettres croulent sous les catalogues de Noël toujours aussi prompts à catégoriser les cadeaux pour filles et ceux destinés aux garçons, ce livre tombe à point nommé. Car oui, les choses ont changé en 40 ans mais comme il reste du chemin à parcourir ! ^^
Parce que tout part de la façon dont nous accompagnons nos enfants, dont nous leur présentons les choses.
Parce qu’ils nous imitent et s’identifient à nous, que nous sommes leurs modèles.
Parce que les filles subissent encore un véritable « dressage à la délicatesse ».
Parce que ça commence par de petites réflexions insidieuses et que ça devient des gros préjugés solidement ancrés.
Ce livre est toujours d’actualité.



lundi 18 novembre 2013

Idées de cadeaux de Noël DIY fait-maison récup' (1)

Cette année, budget et convictions obligent, ce sera du fait-maison pour tous les cadeaux de Noël et d'anniversaires. En effet, dans ma famille, on est tous nés en novembre et en décembre, sauf ma maman, donc ces 2 mois sont une période d'offrandes en continu (5 anniversaires + Noël pour 12 personnes + éventuellement le Premier de l'An).
Alors, pour trouver quelques idées, j'ai cherché sur Internet. Je voulais des cadeaux quand même "crédibles", en gros je voulais éviter le cendrier en pâte à sel, le collier de nouilles, le vase en rouleaux de PQ, etc... Du DO IT YOURSELF ok, mais pas de trucs trop cheap quand même! Mes cadeaux sont en fait destinés à des adultes et je voulais vraiment faire plaisir, qu'il y ait une vraie surprise agréable, genre "ah ouais pas mal, elle m'a fait ça!"
Donc... je vais vous soumettre mes quelques idées, libre à vous de les utiliser, de me glisser quelques autres idées cadeaux aussi, on a le temps jusqu'au 24 décembre après tout! (tiens d'ailleurs, vous offrez les cadeaux le soir ou vous attendez le petit matin??)

Tout d'abord, j'ai récapitulé mes compétences:
1) je sais cuisiner (en suivant une recette à peu près pas trop dure)
2) je sais coudre (du moins, je dispose de tout le matosse, après ya plus qu'à!)
3) j'aime bien les loisirs créatifs, les activités manuelles impliquant du découpage, du collage, de la peinture, etc...

J'ai aussi fait un bilan des restrictions et la principale, c'est le budget. C'est-à-dire que quelquefois on trouve de superbes idées mais il faut acheter plein de matosse hors de prix donc ça vaut pas le coup au final (je trouve).

Sans plus attendre, TADAM: mes petites trouvailles!

LE PETIT CARNET PERSONNALISE

Très simple de fabrication (pour le modèle basique de chez basique) pour un rendu pas mal. Après, en a-t-on l'utilité? Ça dépend de la personne, c'est sûr. J'ai choisi d'en offrir plusieurs de différentes tailles pour ma petite sœur (architecte qui se balade toujours avec un calepin dans son sac pour faire des croquis et noter des idées), pour mon petit neveu de 12 ans, pour mon frère (28 ans) et pour moi (!)

MATÉRIEL:
- des feuilles blanches découpées, du brouillon, des post-it colorés
- pour faire la couverture, une feuille Canson assez épaisse ou du carton (récup' d'emballage alimentaire ou carton de colis plus épais)
- de quoi décorer la couverture (par exemple, un dessin d'enfant, des coupures de magazines...)
- de la colle
- éventuellement de l'adhésif transparent pour recouvrir la couverture (comme pour couvrir les livres à la rentrée)
- du fil ou de la ficelle
- une solide aiguille ou un poinçonneur

COÛT TOTAL: 0 euros

LIENS: 
http://www.creativityprompt.com/make-a-simple-notebook-with-ribbon-binding-creativity-prompt/
http://www.hellocoton.fr/to/r9hU#http://artderien.fr/?p=488
http://seekatesew.com/a-little-tutorial-for-making-little-books/
   
LE KAKEBO

C'est un livre de comptes japonais. En reprenant la technique du carnet personnalisé, j'ai imprimé des pages avec les jours de la semaine, un peu comme un agenda mais je n'ai pas voulu dater pour que les personnes puissent l'utiliser quand elles le souhaitent et pas forcément d'affilée. Du coup, il y a juste les jours de la semaine et un bilan hebdomadaire. Toutes les quatre semaines, j'ai laissé une page de "notes" qui permet de faire un  bilan mensuel éventuellement. Au tout début, j'ai expliqué ce qu'était un kakebo et j'ai fait une page "objectifs" et "dépenses fixes". Les couvertures sont personnalisées. Par exemple, pour mon grand-frère, j'ai fait un cut-up d'une citation de Vladimir Nabokov. La couverture a été plastifiée.

MATÉRIEL:
- une imprimante
- du papier d'assez bonne qualité (j'ai pris du 100g d'épaisseur)
- pour faire la couverture, une feuille Canson assez épaisse ou du carton (récup' d'emballage alimentaire ou carton de colis plus épais)
- pour la reliure, du fil et une aiguille

COÛT TOTAL: 4 euros pour une rame de papier plus épais que celui que j'avais + de l'encre (même si j'ai imprimé en qualité brouillon)

LIENS: 
http://artderien.fr/diy-kakebo-2013


LE SAC FUROSHIKI

Alors là, c'est un truc génial, je trouve. C'est encore un truc japonais et ça cartonne grave. Il s'agit d'un carré de tissu, qu'on va plier astucieusement afin d'en faire un sac ultra-pratique. Comme pour l'art de l'origami, il y a plein de pliages différents pour des résultats surprenants. Le pliage de base est simple et vite assimilé; il permet d'avoir un sac type large besace. Si le tissu est assez résistant, on peut l'utiliser comme sac de courses/cabas de marché. En général, les tissus choisis sont aux couleurs chatoyantes et aux motifs originaux.
Bon à savoir en période de fêtes: les pliages furoshiki servent aussi à faire des emballages cadeaux en tissu donc réutilisables. Ça peut être particulièrement sympa pour des cadeaux aux formes alambiquées comme des bouteilles de vin.

MATÉRIEL:
- une étoffe de tissu pouvant faire 70x70cm ou 90x90cm ou encore 1x1m (ou même plus!)
- du fil, une aiguille et une machine à coudre pour ourler les bords (rapide et simple)

COÛT TOTAL: 2 euros de tissu en vide-grenier (je savais bien qu'il allait me servir à quelque chose!)

LIENS: 



L'ETUI A LUNETTES EN CRAVATE

Une idée qui m'a semblé pas mal pour mon Papa qui n'utilise plus ses cravates depuis belle lurette mais qui a plusieurs paires de lunettes. Donc, ça c'est de la couture mais ça reste assez basique.

MATÉRIEL: 

- une cravate
- de quoi coudre

COÛT TOTAL: 0 euros

LIENS: 
http://lapetitetailleuse.com/2013/05/20/diy-recycler-vos-cravates/
http://threeyearsofdeath.blogspot.fr/2012/03/guest-blogger-mens-necktie-eyeglass.html (en anglais)


LE MESSAGE SUR CLÉ USB

Là, c'est ma p'tite idée perso: pour ma petite sœur qui part au Brésil jusqu'à nouvel ordre (avec son mari brésilien), il fallait quelque chose qui ne prenne pas de place dans la valise, qui se conserve et qui lui fasse plaisir quand elle sera loin de nous à Noël. Donc, l'idée de base, c'est de se filmer avec un appareil photo et/ou une webcam, d'enregistrer certes des petits messages de "meilleurs vœux et tout le blabla" mais aussi de jouer des sketchs rigolos. Par exemple, on s'imite les uns les autres; on raconte des blagues pourraves, on se déguise... Je trouve que ça peut être pas mal pour des familles proches.

MATÉRIEL: 
- une clé USB
- de quoi se filmer
- des déguisements
- papier/crayon pour écrire les idées de dialogues
- éventuellement, si on touche sa bille en informatique, un logiciel pour faire des effets (sons, images, sous-titres, musique...)

COÛT TOTAL: 10 euros pour une clé USB chez Doudou Leclerc

LIENS: aucun, mon blog